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Témoignage 11/07/2018

Sylvia Dubois, future Web designer

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Sylvia Dubois

  - 36 ans

Web designer

Je suis passionnée par le graphisme depuis mes 10-12 ans. Mais je n’avais pas pensé que je pouvais en faire mon métier !

En bref

C’est suite à un licenciement que Sylvia a décidé de se lancer. « Je voulais me lever le matin pour faire quelque-chose que j’aime », explique-t-elle. Après sept ans dans le secteur de la blanchisserie et de la couture, elle s’est tout naturellement tournée vers sa passion de toujours, le graphisme. Elle suit aujourd’hui une formation de Web designer au centre Afpa de Quetigny.

Celle qui ne considérait pas du tout les ordinateurs comme ses amis, ne peut aujourd’hui pas vivre sans. « L’ordinateur est un outil de travail et de communication indispensable, j’en ai trois chez moi ! Je préfère les fixes qui sont plus puissants que les portables. Il y a des outils sur l’ordinateur qui me permettent de vivre ma passion, j’ai vraiment la chance de faire quelque chose que j’adore ».

Un parcours en plusieurs étapes

Après le licenciement en 2008, Sylvia a d’abord suivi une formation en communication et industrie graphique qui lui a beaucoup plu, mais qui ne lui a pas permis de retrouver du travail.
« J’ai appris comment je peux utiliser l’informatique pour réaliser ma passion », explique-t-elle. « Les logiciels sont aujourd’hui tellement complexes, et il faut se former pour pouvoir se servir de toutes les possibilités qu’ils nous offrent. Mais à l’époque je n’ai pas trouvé de travail, car les employeurs avaient besoin de personnes qui savaient créer des sites internet »

Ayant besoin de travailler, Sylvia s’est rabattue sur des emplois alimentaires. Sans pour autant mettre de côté sa passion de toujours. « En parallèle de mon travail, je dessinais beaucoup. J’ai fait des expos-vente et j’ai vendu mes dessins pendant plusieurs années ».

Une formation concrète, labellisée Grande Ecole du Numérique

Un problème de santé survenu en 2015 lui a obligé de changer de métier. « J’ai fait une reconversion avec le Fongecif. Et j’ai compris que le moment était venu pour apprendre à créer des sites internet ! J’ai eu une chance énorme, la formation de Web designer à Quetigny a ouvert pile au bon moment ! ».  

La formation, qualifiante et labellisée Grande Ecole du Numérique, dure environ 6 mois. Le programme est dense et demande un vrai investissement.
« La formation se déroule comme si on était en entreprise. Nous faisons des travaux sous forme de commandes, nous répondons au besoin d’un client. On a presque l’impression d’être une boîte de com ! J’ai appris à faire des animations, à utiliser encore plus de logiciels, à gérer et à mettre en place des sites… Le codage m’était complétement inconnu. Je ne savais pas que j’étais capable de le faire, c’est une belle découverte ! On voit tout de suite le résultat de ce qu’on fait, ça donne envie. Dans le groupe nous avons une ambiance saine, pleine de motivation, d’émulsion, on va de l’avant ensemble. Chaque jour je suis heureuse de me former et d’être si bien entourée »

« Si on a une passion, il ne faut pas hésiter à se lancer ! »

« Nous sommes encouragés à faire de la veille sur les tendances dans notre domaine. Je suis par exemple Stephanie Walters, une femme considérée comme « lanceur de mode ». Elle définit ce qui est d’actualité dans le codage, les tendances à venir. Je me sers aussi de sites tels que behance et dribbble »
 
A propos de la place des femmes dans un secteur encore aujourd’hui dominé par les hommes, Sylvia considère que les habitudes évoluent. « Je pense que pour les jeunes femmes aujourd’hui, c’est beaucoup plus naturel de se servir d’un ordinateur. Mais il faut montrer aux filles qu’on peut faire des choses amusantes, voire passionnantes avec un ordinateur, et pas seulement word et excel ! 
Je pense aussi que les femmes ont beaucoup à apporter à l’art et à la communication graphique. La mixité apporte de la beauté. »
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Après la formation, Sylvia espère intégrer une agence de communication, nombreuses autour de Dijon. Une autre option est de s’installer en free-lance. « Ce que je sais faire maintenant correspond au marché du travail. Et j’adore ce que je fais, vraiment. Si on a une passion, il ne faut pas hésiter à se lancer ! ».

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