En bref
Stéphanie Dechaume a derrière elle de nombreuses années en tant que professionnelle de la restauration : passée de serveuse à responsable de restauration, en passant par cuisinière, elle connaît le secteur sur le bout des doigts. Depuis bientôt un an, elle forme des agents de restauration.
Stéphanie Dechaume a travaillé toute sa vie dans la restauration, un secteur qu’elle n’aurait quitté pour rien au monde. Elle y est entrée à 15 ans, en école d’hôtellerie ; puis y a tracé son parcours, de serveuse à cuisinière, de cheffe de cuisine, à responsable de restauration. Aujourd’hui, elle forme pour l’Afpa de futurs agents de restauration.
Être formatrice est pour elle comme une cerise sur le gâteau : elle qui s’est battue pour arriver jusqu’au bout de ses ambitions peut maintenant partager son énergie avec ses stagiaires. « Ce que j’aime surtout, c’est la satisfaction de les emmener jusqu’au bout », explique-t-elle. « Je forme des gens qui viennent d’endroits très variés, avec des compétences et des envies différentes – il faut comprendre chacun, et les aider au maximum. »
De futurs agents de restauration motivés
Les stagiaires de Stéphanie Dechaume ne viennent pas dans sa formation par hasard : ils aiment le monde de la cuisine. La plupart passent d’ailleurs par une formation de pré-qualification, qui leur permet d’avoir une première expérience concrète du métier et de confirmer leur choix.
Leur but ? Trouver un emploi stable – le métier d’agent-e de restauration recrute.
Leurs envies ? Rendre service, créer du contact avec les gens, faire plaisir.
100% des stagiaires de la dernière session de formation qu’a conduite Stéphanie Dechaume ont obtenu leur titre professionnel. L’entraînement est à taille réelle : les stagiaires préparent les repas du restaurant pédagogique du centre Afpa – directement plongés dans le bain, formés pour répondre exactement aux besoins de leurs futures entreprises.
Les agents de restauration sont recherchés sur l’ensemble du territoire. Beaucoup font le choix de la restauration en collectivité, car ses horaires sont moins contraignants ; mais certains, au contraire, sont d’attaque pour des horaires hors normes, et choisissent plutôt la restauration traditionnelle. Les possibilités d’évoluer dans le métier sont conséquentes : « rien que parmi mes stagiaires, plusieurs auront bientôt les capacités de devenir cuisiniers ou cuisinières. Je leur fais confiance, je pense qu’ils réussiront. », explique la formatrice.
« Rencontrer des gens, leur rendre service, sourire… C’était ma vocation »
Un métier de contact, où le travail d’équipe est essentiel : « c’est un métier profondément positif, de ce point de vue – rencontrer des gens, leur rendre service, sourire », développe la formatrice. « Honnêtement, c’est la principale raison pour laquelle j’ai choisi ce métier, très jeune. Alors que personne autour de moi ne travaillait dans la restauration ! Mais c’était ma vocation. »
« Les métiers de la restauration sont de vrais beaux métiers », conclut-elle, « tant humainement que professionnellement. Avec de la motivation, tout le monde peut y faire son chemin. »