En bref
Lucille Belmont est artiste dans l’âme : expérimenter formes, couleurs, textures, échanger avec des professionnels, c’est le fond de sa motivation. Il y a quelques années, elle est entrée à l’Afpa pour faire de sa passion pour la peinture un métier : elle est devenue peintre en bâtiment.
Lucille Belmont a hésité quelque temps avant de se lancer dans la peinture en bâtiments. Après avoir obtenu un bac général, elle est entrée en formation d’arts appliqués, puis a commencé une licence de philosophie… deux formations qu’elle a interrompues car elles ne lui correspondaient pas assez.
Elle s’est alors tournée vers la peinture : son nouvel apprentissage devait lui permettre à la fois de trouver un emploi stable, et de lui ouvrir les portes de l’auto-entreprenariat.
Une formation pour gagner en expérience et en assurance
La formation s’est déroulée exactement comme elle s’y attendait – « on imagine bien ce que c’est d’être peintre en bâtiment, je n’ai pas vraiment eu de surprises. Par contre oui, j’ai beaucoup appris, des choses qu’autrement je n’aurais jamais su faire. » Lucille Belmont a gagné en assurance technique : « dans ce genre de métiers, répéter les gestes c’est le plus important. Il faut accumuler l’expérience le plus possible, et prendre de l’assurance. »
Aujourd’hui, Lucille Belmont mène deux emplois de front : elle est surveillante dans un collège de la région parisienne, et peintre en bâtiment lorsqu’elle reçoit des commandes. Cette année, elle a pu travailler avec un peintre décorateur, à Grenoble : « travailler avec cet artisan, ça me permet de faire évoluer ma carrière dans le sens que je veux lui donner. Il aime expérimenter de nouvelles techniques. J’ai découvert beaucoup de choses. »
Pour autant, elle ne souhaite pas particulièrement se former comme peintre décoratrice : elle possède déjà les techniques dont elle a besoin, et préfère gagner les autres en les expérimentant librement. « Finalement, peintre en bâtiment, c’était ce qu’il me fallait : j’ai les bases pour exercer un métier au quotidien, et je peux laisser s’exprimer ma créativité. »
Une ambition : se spécialiser dans la peinture de fresques
Car la jeune peintre a un projet en tête : se spécialiser dans la peinture de fresques. Elle attend de se constituer une réputation pour se lancer vraiment. L’idée ? Travailler pour des particuliers, peindre pour eux les fresques dont ils ont envie pour décorer leurs murs. Hors de question de se spécialiser dans un seul type de peinture, l’originalité est la règle : elle s’adapte aux seules envies des clients, tâchant de les interpréter au mieux.
Lucille Belmont a déjà plusieurs fresques à son actif : elle cite par exemple une fresque réalisée pour une chambre d’enfant, où elle a mêlé différentes techniques de peinture, de dessin et de collage ; ou encore une autre, où elle a reproduit sur un pan de mur entier des images que lui proposaient ses clients – « là, c’était différent, c’est l’aspect graphique qui a été vraiment intéressant. Le travail des couleurs. Je crois que tout le monde était content du résultat ! »
Une manière d’affirmer que le plus important, c’est exercer un métier que l’on aime – quitte à l’adapter à sa personnalité et à ses ambitions !