Témoignage 25/05/2021

Frederik Fit, Développeur chez ATOS

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Frederik Fit

  - 34 ans

Concepteur Développeur d'Applications

Le procédé de recrutement est difficile, mais il met en confiance. Lorsque j’ai rencontré ATOS, j’étais stressé mais rassuré : je me suis dit « je ne suis pas là pour rien, j’y ai ma place ».

En bref

Il y a 2 ans, ils étaient 12 à entrer en formation en alternance à l’Afpa de Toulouse-Balma, pour devenir Concepteurs Développeurs d’Applications chez ATOS. Que sont-ils devenus ? Que retiennent-ils de leur formation ? Portraits.

Quel est votre parcours professionnel/scolaire ?

Je suis issu d’un DUT Génie électrique et informatique industrielle (GEII), que j’ai obtenu à Paul Sabatier. J’ai ensuite fait une Licence Electronique, énergie électrique, automatique puis un Master, avec option Energies Renouvelables. Je voulais trouver un truc dans l’électronique et dans les énergies renouvelables. Mais à l’époque, en 2013, c’était un secteur très fermé. Heureusement, maintenant, ça s’ouvre et offre des opportunités aux jeunes diplômés.

J’ai donc commencé à bosser chez BIOCOOP. Cela ne devrait durer qu’un temps, juste le temps de me retourner, et puis j’ai gravi les échelons et je suis devenu chef de rayon au bout de seulement 6 mois. C’était quand même pour le plus gros magasin du Sud-Ouest alors c’était sympa : il y avait plein de choses à faire, beaucoup de contact avec les producteurs locaux et les clients, et un peu de management aussi. Et puis, je me suis lassé… Je voulais revenir vers mon cœur de métier.

Comment avez-vous trouvé la formation ? Par quel biais, quels canaux ?

Je m’étais abonné à Actu Toulouse pour trouver un nouvel emploi. Et c’est sur leur site que j’ai vu cette annonce de l’AFPA avec ATOS. Je me suis dit « ah tiens, ça pourrait être sympa, c’est le bon moment ! ». J’avais déjà un peu d’expérience dans l’informatique ; durant mon master, j’y avais déjà un peu touché. Je me suis un peu renseigné et il n’y avait pas photo : beaucoup plus de débouchés dans ce secteur que dans celui des énergies renouvelables. Alors je suis me lancé là-dedans !

Comment s’est déroulé le recrutement ?

Le procédé de recrutement est difficile, mais il met en confiance. Lorsque j’ai rencontré ATOS, j’étais stressé mais rassuré : je me suis dit « je ne suis pas là pour rien, j’y ai ma place ». Je me souviens qu’ATOS accordait beaucoup d’importance à la personnalité. Tout n’est pas qu’une question de compétence, clairement.

Comment s’est déroulée la formation ? Qu’avez-vous aimé particulièrement ?

Ce que j’ai particulièrement apprécié c’est le bagage technique que nous a apporté la formation. Parce que même si l’on n’a pas tout vu à cause de la crise sanitaire, on a réussi à apprendre l’essentiel. Et l’essentiel, ce n’est pas que la technique. C’est aussi les compétences transverses que l’on appelle les softskills, la gestion de projet… etc. C’était complet !

Les formateurs étaient top aussi. Ils avaient des approches pédagogiques très différentes mais c’était d’autant plus intéressant parce que cela évite de se lasser. Chacun a son expertise et on bénéficie des deux. Du point de vue des locaux, c’était suffisant : un PC par personne, aucun problème majeur. Vraiment, c’était cool. C’était très bien organisé, le suivi était irréprochable. On avait des entretiens régulièrement dont l’objectif était de faire le point sur la progression, d’éventuelles difficultés… Une discussion ouverte pour faire nos retours.

Je crois aussi que l’on a eu de la chance : nous étions un bon groupe, avec une bonne ambiance, très soudés. La période de la COVID19 n’a pas été simple, mais on était tous ensemble, on pouvait compter les uns sur les autres. Si j’avais un conseil à donner ce serait de s’entraider parce que ça compte aussi.

Comme s’est déroulée votre expérience au sein d’ATOS ?

Le premier projet sur lequel j’ai été missionné était vraiment bien : il s’agissait d’un projet aérospatial, de conversion de données satellites. Il s’agissait de récolter et de répertorier un ensemble de données pour qu’elles soient facilement accessibles par le CNES.

J’étais en contact avec le client et c’était vraiment chouette. C’était bien aussi de pas commencer tout de suite sur un projet à mener de A à Z. Parce que malgré cela, j’ai réussi à voir tous les aspects du projet. J’avais quelques responsabilités comme livrer le résultat au client en autonomie. En définitive, ce fût une expérience enrichissante !

Où en êtes-vous professionnellement maintenant ?

A la fin de l’alternance, mon manager a tenu à me garder. Il m’a donc proposé un CDI. Les postes fonctionnels m’attirent mais pas tout de suite. Je préfère rester dans la technique encore un peu.

Je suis actuellement en intermission mais je viens de me positionner sur l’un des projets que l’on m’a proposés. J’ai choisi un projet dans l’agriculture : c’est un secteur qui m’intéresse.

Les intermissions ne durent jamais très longtemps. Et puis ce sont des temps que l’on peut utiliser pour se former, et ça aussi c’est confortable.

Propos recueillis par Mélinda SAFFON, le 12 mai 2021.  

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