Lucille Belmonte, 25 ans, future peintre décoratrice

« Comme beaucoup de jeunes de ma génération, j’ai mis du temps à trouver ma voie… ». 

Après un bac général, une remise à niveau d’arts appliqués et une licence en philosophie,  la jeune grenobloise enchaîne les boulots alimentaires, tout en suivant des cours du soir aux beaux-arts.  « A la base, je voulais m’orienter vers la communication visuelle,  la publicité, l’illustration. J’ai toujours aimé dessiner, peindre ».

Un choix confirmé

Il y a deux ans, Lucille gagne quelques sous en peignant des fresques décoratives sur les vitrines des commerçants et chez des particuliers.
« J’ai alors décidé de concrétiser mon projet et d’élargir mon champ d’action ». Après quelques réunions d’information sur l’auto-entrepreneuriat à la chambre des métiers, on lui conseille d’obtenir un diplôme pour se lancer à son compte. « Et c’est comme ça que j’ai atterri à l’Afpa, dans la formation de peintre en bâtiment ! J’apprends les techniques de bases de la peinture, notamment la préparation des  murs,  le gros boulot des peintres. Je suis la seule femme dans le groupe, mais c’est un détail. Il y a une très bonne ambiance et mon formateur, Christophe Métivier, qui a une formation de décorateur/staffeur me conseille et me fait profiter de son réseau de professionnels ».

En mai prochain, Lucille sera diplômée et prête à se lancer sur le marché du travail. « Lors de mon stage, j’ai bien vu comment gérer une entreprise. Il faut de l’organisation et de la rigueur. Avant de me lancer,  je vais mûrir mon projet, étudier le marché… et me faire la main en tant que peintre en bâtiment avant de me spécialiser dans la décoration de fresques murales !».