Lancement de la semaine du numérique 2023

C’est la semaine du numérique du 23 au 27 janvier 2023 !

Une semaine à ne pas rater pour tous ceux qui souhaitent découvrir ou exercer des métiers tels que développeur web, codeur, community manager ou "data scientist" !

Le secteur du numérique recrute !

Si le marché du travail est en phase de croissance, celui des métiers de la tech connaît une véritable explosion ! Les données statistiques indiquent une progression de 60% des embauches dans ce secteur entre 2021 et 2022. Une tendance qui ne serait pas près de s’arrêter annonce Ursula Von Der Leyen, Présidente de la Commission européenne, qui a lancé, pour 2023, un appel urgent à mobiliser les énergies pour accroître le nombre de travailleurs qualifiés dans les secteurs technologiques et numériques.

Filière d’avenir, le secteur présente un fort potentiel d'embauches dans les années futures. En constante évolution, le numérique prévoit 45 000 embauches annuelles en France. À la fois pour les entreprises spécialisées du secteur ou les entreprises qui cherchent à se digitaliser.

Les profils de candidats les plus recherchés en 2023 sur des emplois IT :

Il s’agit d’experts en Cloud Computing, en cybersécurité, des DevOps et DevSecOps et des experts en Intelligence Artificielle (IA).

Le Cloud Computing :

S’ils ne sont pas nouveaux, les métiers du Cloud Computing ne connaissent pas la crise : portés par une forte demande des PME qui entreprennent leur révolution informatique, les spécialistes du secteur ont encore un bel avenir, le marché étant soutenu par la nécessité de mises à jour permanentes des systèmes existants.

En parallèle, les multinationales et grandes entreprises ont intégré les perspectives 5G, l’intelligence artificielle ainsi que le Cloud Computing qui offres un terrain fertile d’emplois puisqu’on estime que ce secteur va représenter 800 milliards de dollars de chiffres d’affaires dans le monde à l’horizon 2025.

La cybersécurité :

La quasi-totalité des entreprises se trouve en proie au piratage informatique. Face à la croissance exponentielle de ce risque prégnant et de plus en plus sophistiqué, les entreprises sont en quête d’expertises en cybersécurité laissant présager une croissance mondiale de 14% dans ce secteur à l’horizon 2029.

Le développement technologique ou le « Dév »:

Les experts en développement : Green IT Evangelist, Expert FinOps, Ingénieur Développement, DevSecOps, DevOps sont autant de métiers fortement recherchés dont la mission consiste à configurer un système d’exploitation, de concevoir l’architecture d’un site ou d’intervenir sur la partie graphique. La rémunération d’un développeur web en France est d’environ 50 K€ bruts par an.

L’intelligence artificielle ou IA :

Avec une augmentation de plus de 20% du volume d’offres d’emploi en un an (De 2021 à 2022), le marché de l’IA est assurément porteur. Les recruteurs sont essentiellement les entreprises industrielles, robotiques ou énergétiques mais également les entreprises de maintenance et de transport. Les profils les plus recherchés sont ceux des experts en science de données. La rémunération moyenne se situe aux environs de 45 000 euros par an.

Les métiers de l’informatique : lesquels sont les plus demandés ?

Avec la prédominance de l’économie digitale, les métiers de l’informatique et du numérique ne cessent d’évoluer. Ces professions attractives pour les étudiants représentent aussi d’excellents débouchés pour celles et ceux qui souhaitent se reconvertir.

En effet, malgré l’arrivée sur le marché du travail de près de 15 000 ingénieurs informatiques nouvellement diplômés par an, le compte n’y est pas ! Les secteurs le plus demandés en 2023 sont en rapport avec l’intelligence artificielle, la cybercriminalité et la digitalisation des modes de consommation et de travail.

Les métiers tech le plus demandés sont les suivants :

• Architectes Big Data, Cloud Computing ou Internet des objets
• Data analysts, Engineers, scientists ou protection officer
• Développeurs back end, business intelligence, data DevOps, web blockchain
• Ingénieurs décisionnels
• Experts en cybersécurité
• Responsables de la sécurité des systèmes d’information

Des rémunérations en hausse dans la plupart des professions du secteur numérique :

Dans sa dernière étude sur les rémunérations, le cabinet Robert Half prévoit des hausses de salaire en 2023 dans la plupart des professions du secteur numérique dans l'Hexagone.

Parmi les fonctions qui devraient en profiter : les développeurs, les administrateurs réseaux, les concepteurs de produits et les cybers spécialistes sont en bonne place en raison d'une demande plus forte. De ce fait, un ingénieur en développement débutant percevra 40 000 € de rémunération annuelle brute en 2023 et jusqu’à 60 000 € s’il possède une expertise avancée.

Les lead développeurs devraient faire encore mieux et bénéficier d’une rétribution comprise entre 55 000 (pour la fourchette basse) et 80 000 € (fourchette haute) l’an prochain. Robert Half prévoit également des hausses de salaires dans l’administration des systèmes et réseaux et la conception de produits (soit respectivement entre 40 000 € et au-delà de 55 000 € selon le degré d’expertise).

Même constat pour la filière de la sécurité IT, ou le bulletin de paye affiche 50 000 € pour un cyber-spécialiste en début de carrière et jusqu’à 70 000 € pour un profil confirmé. Dans les disciplines commerciales, les responsables des ventes IT (ou sales executives) feront également partie des 5 professions les mieux valorisées avec un salaire moyen compris entre 45 000 euros bruts annuels (pour un profil junior) et 70 000 € (pour un confirmé).

L'école Régionale du Numérique (ERN) : Une solution pour que ces métiers deviennent accessibles à toutes et à tous 

L’ERN offre en Occitanie l’opportunité aux personnes peu ou pas diplômées d’accéder à des formations qualifiantes dans le numérique. Cette « école » se structure comme un réseau de formations innovantes proposées par des organismes de formation et financées par la Région Occitanie. Les sessions accueillent des promotions d’environ 15 stagiaires et durent près de 10 mois. Elles permettent aux apprenants de bénéficier d’une certification reconnue par le Ministère du Travail de niveau Bac + 2 :  « Développeur Web & Web Mobile » ou « Technicien.ne supérieur systèmes et réseaux ».Au-delà des savoir-faire techniques, les stagiaires sont formés aux « techniques de recherche d’emploi » et développent leur réseau professionnel en participant à des projets pédagogiques et à certains évènements.                                                             

En savoir plus sur l'ERN :  https://www.laregion.fr/ERN    

En Aveyron, l'Afpa en partenariat avec l’Agglomération du Grand Rodez est labellisée ERN depuis 2022

Aucun prérequis académique n’est exigé. Une attention particulière est portée au public féminin, aux personnes en situation de handicap et aux personnes issues des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Les 2 titres professionnels de « Développeur Web & Web Mobile » (DWWM) et de « Technicien.ne supérieur systèmes et réseaux » (TSSR) sont proposées à l'Afpa de Rodez.        

Découvrir la formation TSSR en vidéo                                               

Les formations de l’ERN sont financées par la Région et ouvrent droit à rémunération sous certaines conditions

Les stagiaires de l’Afpa de Rodez viennent de tous horizons, qu’ils soient demandeurs d’emploi, intérimaires ou salariés. Ils sont accueillis, formés et accompagnés pour sécuriser durablement leur insertion. Le centre Afpa de Rodez enregistre un taux de satisfaction de 97 %, un taux de retour à l’emploi toutes formations confondues de 72% et 87 % de réussite au titre professionnel. Le centre Afpa dispose d'un hébergement gratuit et d'un service de restauration sur place. 

Qui peut intégrer ces formations de « Développeur, développeuse Web & Web Mobile » et de TSSR labellisées Ecole régionale du numérique ? 

Toute personne inscrite à Pôle Emploi sans critère d’âge ayant un attrait particulier pour les métiers du numérique.

Mais où sont les femmes dans le numérique ?

Si des campagnes publiques ou des associations tentent de faire bouger les lignes, surtout dans un contexte où la demande pour des postes hautement qualifiés dans le numérique explose (et va continuer d’exploser), les chiffres mettent en avant le manque important de femmes dans ces métiers en France avec seulement 33% de femmes dans les métiers du numérique sachant, qu’en plus, la majorité de ces femmes travaillent uniquement dans des métiers de support.

Pour les postes techniques, la part de femmes est encore plus faible : 27% de codeuses, 20% de femmes dans les Directions des Systèmes d’Information des grandes entreprises, 15% de développeuses informatiques ou de techniciennes d’études, et 11% seulement employées dans la cybersécurité.

Des stéréotypes inscrits très tôt, dès le choix des cursus scolaires

Alors que les femmes représentent 57% des diplômés de l’enseignement supérieur, cette part tombe à 25% dans le numérique. Les écoles d’ingénieurs informatiques n’accueillent que 11% d’entre elles. Dès le lycée, la différence se creuse : à la rentrée 2020, seulement 2,6% de jeunes femmes en classe de première ont choisi la spécialité « Numérique et Sciences Informatiques » (NSI) contre 16% de jeunes hommes.

Un travail de fond s’avère nécessaire, dès le plus jeune âge, pour cesser de couper les femmes des carrières du numérique. Et pourtant…le premier codeur au monde était bien... une codeuse. Ada Lovelace, a ainsi créé le 1er programme informatique en 1842 avec l’invention du premier algorithme logiciel.