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Témoignage 03/03/2021

Gaëlle, Mécanicienne automobile

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Gaëlle

  - 29 ans

Mécanicienne automobile

Depuis l’âge de 16 ans, j’ai toujours eu de l’appétence pour la mécanique. J’aimais regarder mon papa bricoler sur sa voiture et réparer mon scooter à l’époque. Mais comme ce métier était un métier « d’homme », mes parents ont préféré que je m’oriente dans un autre domaine.

En bref

Après plusieurs expériences professionnelles dans les services à la personne, la vente et la cuisine, Gaëlle a réussi à dépasser le regard des autres et se lancer dans son métier coup de cœur. Grâce à sa détermination, elle est, à 29 ans, sur le point de concrétiser son rêve de devenir mécanicienne automobile.

Très investie dans tout ce qu’elle entreprend, Gaëlle a beaucoup aimé ses premiers métiers, en particulier la cuisine. Mais cet environnement de travail ne correspondait pas à sa personnalité. « Au bout de deux ans j’ai fait un burnout. C’était difficile, j’ai passé un an chez moi, au chômage ». Elle a su rebondir grâce à un emploi dans une boîte de nuit : « Cela m’a vraiment aidé à reprendre mon élan. J’ai retrouvé le goût du travail et j’ai repris confiance en moi » !

Sur la route de la mécanique

« Je me suis posé la question : qu’est-ce que je peux faire maintenant ? Et c’est ainsi que tout a démarré. J’ai pris rendez-vous avec mon conseiller Pôle emploi qui m’a orientée vers le dispositif Une Formation pour Moi c’est Possible (UFPM*)».

Au cours des échanges avec les professionnels du dispositif UFPM, Gaëlle a découvert qu’elle pouvait réaliser ses rêves, se former en mécanique automobile et enfin faire un métier qui la passionne.

« J’avais surtout un vrai manque de confiance en moi. Je n’arrivais pas à prendre des décisions par peur de me tromper. Je suis très ouverte, je m’intéresse à plein de choses. C’était difficile de savoir si j’étais sur la bonne voie ».

Aujourd’hui Gaëlle est de plus en plus confiante et gagne en assurance.

« Je rêve de restaurer les voitures anciennes. De partir d’une épave et de tout refaire de A à Z. Mais pour l’instant j’ai encore besoin de pratiquer. Ce qui me plaît le plus dans ce métier est d’arriver à détecter la panne. Surtout quand ça tourne autour du moteur ! Le moteur est depuis toujours l’élément qui m’attire le plus ».

Le regard des autres

Gaëlle a mis longtemps avant de parler avec son père de son choix professionnel. « J’étais très mitigée par rapport à la réaction de mon entourage. J’ai d’abord informé ma maman, avec qui je suis très proche, et mon frère. J’avais peur que mon père me décourage et j’avais donc besoin d’être bien dans la formation avant de le lui annoncer. Je lui ai fait comprendre que c’est mon choix et que c’est comme ça » !

Gaëlle a vite trouvé sa place au sein de la formation. Elle a gagné le respect de ses collègues et a même été élue déléguée de la session. « C’est pour moi une belle preuve d’intégration, de responsabilité et de respect ».

A celles qui auraient envie, comme elle, de suivre leur passion et intégrer un métier où peu de femmes sont représentées, elle souligne l’importance de l’accompagnement et de toujours garder confiance en soi, malgré le regard des autres.

« Il ne faut pas se soucier du regard des autres ! Foncez si vous sentez que c’est votre voie ! Un bon accompagnement est aussi très important, car on ne sait pas toujours ce qui existe, quelles possibilités peuvent s’offrir à nous ».

 

 

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*UFPM - Une formation pour moi, c'est possible : Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du Conseil régional Bourgogne-Franche-Comté

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