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Laurent Meyer
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La notion d’économie circulaire est entrée dans le droit français en août 2015, dans le cadre de la loi de transition énergétique pour la croissance verte. Objectif : réduire les impacts environnementaux de la consommation du pays, en trouvant de nouvelles formes d’usage et de valorisation des matériaux.
Parler d’économie circulaire, c’est parler de croissance : la santé de l’emploi dans le secteur est le signe de sa réussite. Ce sont plus de 800 000 emplois qui sont concernés, soit plus de 3% de l’emploi global.
Parmi les métiers qui participent à l’économie circulaire, comptent :
Les éco-activités participent directement à la préservation de l’environnement, en poussant à une consommation moindre : ce sont les métiers des énergies renouvelables, de la dépollution, de la gestion de l’eau, de l’isolation thermique…
Les activités qui récupèrent, valorisent, améliorent la qualité environnementale, font aussi partie de l’économie circulaire. La réparation y est ainsi le plus gros pourvoyeur d’emploi : il en représente le quart des effectifs, la réparation automobile en premier chef.
A terme, les activités de l’économie circulaire sont destinées à transformer tous les secteurs traditionnels d’emploi. La construction par exemple, actuellement à l’origine de 70% des déchets minéraux totaux en France, est vouée à repenser nombre de ses métiers, procédés et compétences, à travers les méthodes de l’économie circulaire.