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Témoignage 01/02/2010

De la prêtrise à la plomberie : le parcours atypique de Benoit 2/3

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Benoit Quettier

  - 39 ans

plombier

En bref

Benoit a réfléchi longuement à ce qu’il voulait faire. Toutefois une fois son projet établi, tout s’est très vite enchainé. Il raconte son expérience, son passage à l’Afpa et les débuts de son entreprise.

Sa formation à l’Afpa de Saint-Priest, un bon souvenir

« Ma réflexion a eu lieu en deux temps : j’ai voulu devenir plombier, puis j’ai abandonné l’idée pour finalement y revenir ! Tout ça s’est fait entre janvier et mai. Je suis allé à Pôle emploi qui m’a dirigé vers les portes ouvertes de l’Afpa de Saint-Priest. » Il accède un contrat de professionnalisation de 14 mois. « L’Afpa m’a permis d’avancer sereinement dans un projet d’envergure. J’étais dans une super promo ! On était 3. Le plus âgé avait 51 ans. On bossait bien. C’était une super ambiance de travail. On était contents de se voir, d’entrer en formation. Si je l’ai vécu, d’autres peuvent le vivre ! »

« Tous les moyens matériels étaient mis à disposition. On avait les moyens d’apprendre. Les formateurs sont des gens sérieux, passionnés par leur boulot. J’ai adoré les rapports qu’on a eu. Je suis d’ailleurs toujours en contact avec mon formateur. »

 

Les débuts de Rakor Plomberie

En février 2015 , il reçoit son Freegônes ! Freegônes, c’est un triporteur électrique conçu par une société locale. « Gônes » est un mot tiré de l’argot qui veut dire « gamins » à Lyon, la ville où il s’est établi. Et Free, c’est la liberté qui l’accompagne dans tous ses déplacements : «Je suis beaucoup moins soumis aux contraintes de stationnement et de circulation, enfin dans une mesure beaucoup plus moindre que les véhicules classiques. Je peux rouler sur les pistes cyclables, les couloirs de bus et même me garer devant la porte du client ! »

Les gens s’arrêtent dans la rue, l’interrogent. « Au feu rouge, des gens en voiture descendent leur vitre pour me poser des questions. Un jour, une dame m’a même poursuivi en vélib pour me demander ma carte de visite ! » Si son mode de déplacement intrigue, Benoit précise : « Cela reste mon outil de travail, c’est un véhicule professionnel, à la fois efficace et écologique. J’ai avec moi tout l'outillage pour assurer mes prestations. Je fais d’abord mon travail, ensuite de manière écologique. » L’intérieur est conçu pour accueillir jusqu'à la taille d'un ballon de 150 litres. Mais dernièrement, Benoit a aussi sanglé un ballon d’eau chaude sur le toit car ce dernier était trop volumineux : « Cela demande un peu d’organisation, il faut planifier ses chantiers. Mais ce n’est pas si compliqué ».
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