Accueil Espace Presse L’Afpa met à l’honneur 6 femmes qui ont trouvé leur voie dans un métier dit « masculin »

L’Afpa met à l’honneur 6 femmes qui ont trouvé leur voie dans un métier dit « masculin »

09/03/2022

 

Lancés à l’initiative de l’Afpa (Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes) avec le soutien du ministère du Travail, de l'Emploi et de l’Insertion, l’événement « Trophées Métiers pour ELLES » a pour vocation de valoriser les femmes qui ont fait le choix d’une formation dans un métier qui accueille moins de 30 % de femmes.
Objectif : faire bouger les lignes dans le domaine de la mixité des métiers et inciter les femmes à s’ouvrir à des métiers auxquels elles ne pensent pas.
Pour cette 2ème édition, sur plus de 200 candidates dans toute la France, 6 femmes sont distinguées pour leurs parcours originaux et inspirants qui font avancer la mixité dans les métiers.

 

  • Un marché du travail toujours très marqué par les stéréotypes de genre

Alors que la France s’est fixée comme objectif d’atteindre un tiers de métiers mixtes en 2025, le marché du travail reste marqué par une répartition des métiers très « genrée » avec seulement 12 % d’entre eux considérés aujourd’hui comme mixtes.

Tous secteurs confondus, 50 % de femmes se retrouvent dans seulement 12 familles professionnelles sur les 87 existantes. 75 % d’entre elles suivent une formation dans le tertiaire. Leurs emplois restent essentiellement concentrés dans les métiers du service, de l’éducation, et du social. 
Et pourtant les femmes ont toute leur place dans des secteurs comme l’informatique, la sécurité, le bâtiment, les travaux publics, le transport, la logistique et l’industrie, qui sont, par ailleurs des secteurs qui recrutent.

Dans le cadre de sa mission de service public, l’Afpa se mobilise pour faire progresser l’égalité et la mixité des métiers en formant plus de femmes dans les professions où elles sont sous-représentées. L’opérateur public de la formation professionnelle encourage ses stagiaires à élargir leur horizon professionnel dès le choix de leur formation, pour leur permettre d’opter pour des métiers auxquels elles n’auraient pas pensé et qui recrutent.

  • Six femmes formées à un métier considéré comme masculin, récompensées

Le concours sur dossier était ouvert aux femmes en stage à l’Afpa, depuis au moins un mois à la date de la candidature (décembre 2021), dans une formation préparant un titre du ministère du travail dans les secteurs BTP, industrie, hôtellerie-restauration, transports, logistique, informatique, télécommunications ….
Plus de 200 candidatures ont été reçues par l’Afpa et examinées par un jury composé de 10 personnalités de l’entreprise, du sport, de la formation, d’une représentante du Haut Conseil à l’Égalité, mais aussi d’une des lauréates de l’année dernière.


Parmi celles-ci, 3 femmes ont été désignées lauréates des trophées « Métiers pour Elles » et 3 femmes sont récompensées par un Prix spécial du Jury et un Prix d’honneur de l’Afpa (profils en annexe) :

Le trophée Pluri’Elle : récompense une reconversion après un parcours dans d’autres secteurs.

  • Mellina BORAS, 35 ans, Grand-Est. Formation : Électricienne d’équipement du bâtiment - 5,32% de femmes en formation dans ce Titre professionnel

Le trophée Passion’Elle : récompense la construction d’un projet de longue date, malgré tous les obstacles.

  • Sylvie LAMY, 46 ans, Grand-Est. Formation : Conductrice du transport routier de marchandises sur tous véhicules - 9, 71% de femmes en formation dans ce Titre professionnel

Prix spécial du jury catégorie Passion’Elle : récompense un choix pour un métier passion

  • Héloïse CHAIGNE, 32 ans, Pays de la Loire. Formation : Métallière - 7,55% de femmes en formation dans ce Titre professionnel

Le trophée Essenti’Elle : récompense une pionnière dans son domaine

  • Léna MESNIER, 34 ans, Provence-Alpes-Côte d’Azur. Formation : Mécanicienne réparatrice en marine de plaisance. 0% de femmes en formation dans ce Titre professionnel

Prix spécial du jury catégorie Essenti’Elle : récompense un parcours résilient

  • Laura PINAUDEAU, 31 ans, Ile-de-France. Formation : Soudeuse. 3,97% de femmes en formation dans ce Titre professionnel

Prix d’honneur Afpa

  • Julie CAZALS, 35 ans, Nouvelle-Aquitaine. Formation : Mécanicienne automobile. 4,35% de femmes en formation dans ce Titre professionnel


Les lauréates des trophées recevront une dotation de 1 000 €. Chacune des femmes récompensées par un prix spécial du jury et le prix d’honneur Afpa se verra remettre un chèque de 500 euros ainsi qu’un trophée « prix spécial ».

« En mettant en lumière les parcours originaux de ces femmes, à contre-courant des idées reçues et des stéréotypes, les « Trophées Métiers pour ELLES » inspirent d’autres femmes et ouvrent la voie à de nouvelles vocations dans des professions réputées masculines. Chacun de ces parcours contribue ainsi à changer les représentations sociales et mentales sur les métiers et à faire progresser la mixité dans le monde du travail. » indique Pascale Gérard, Directrice Innovation Sociale à l’Afpa.

 

Qui sont les lauréates des « Trophées Métiers pour Elles » ?

 

Quels sont leurs parcours ? Pour quelles raisons ont-elles choisi leur métier ? Quelles difficultés ont-elles rencontrées pour accéder à la formation, en cours de formation … ?

Afin de mieux connaître ces femmes, et de percevoir et comprendre les freins et difficultés vécus, l’Afpa a réalisé une étude à partir de l’analyse de 172 dossiers de candidatures à la première édition « Trophées Métiers pour ELLES ».

Age moyen : 33 ans. Les stagiaires de l’Afpa candidates aux trophées en 2021 étaient âgées de 17 à 55 ans.

Secteurs d’activité
Près de la moitié (48,3%) des candidates sont issues de formations dans le bâtiment, suit le secteur tertiaire avec près 1/3 d’entre elles (28,5%) et l’industrie (23,2%).

Raison donnée quant au choix du métier
Pour plus d’un tiers (37%) des stagiaires : intérêt pour le métier, voire une passion déjà ancienne.
15% connaissent le métier par leurs proches (souvent le père ou le conjoint qui l’exerce).
Pour 14%, ce choix correspond à une opportunité d’emploi et 13% à une rencontre avec des professionnel.le.s du métier.
22% font état d’acquis dans le métier choisi, soit à travers une expérience professionnelle (10%) ou personnelle (12%).
13% indiquent que la validation de leur projet s’est construite avec l’aide de prestations d’accompagnement (bilan de compétences, suivi Pôle emploi, Prépa compétences…).
Pour 9% d’entre elles, le suivi de la formation s’assimile à un perfectionnement ou à une poursuite de parcours.
Le choix par les conditions de travail du métier n’est indiqué que par 9% des personnes.
Moins de 5% des femmes relatent le besoin de se reconvertir comme une raison importante pour le choix du métier.
A noter que près de la moitié des personnes (46%) ayant indiqué avoir été accompagnées dans leur démarche l’ont été par un membre du Service Public de l’Emploi.

Difficultés d’accès à la formation
Plus de la moitié des femmes (53%) n’ont rencontré aucune difficultés dans l’accès à la formation ou pendant la formation, l’autre moitié cite :

Pour 36% d’entre elles, la principale difficulté est d’ordre financier. Assurer le quotidien (loyer, garde d’enfant...) pendant la formation,  prise en charge totale ou partielle du coût de la formation, par exemple pour des personnes en reconversion qui ont quitté leur emploi.
Les contraintes familiales représentent plus d’un quart des difficultés évoquées (26%) en grande majorité des problématiques de garde d’enfant.
16% des femmes notent un problème au niveau de la structure d’accompagnement dans la réalisation de leur projet de formation (mauvaises informations, volonté de la part des conseillers de décourager le projet professionnel des personnes parce qu’ils considéraient que c’était un métier d’hommes…).
15% de ces femmes ont dû surmonter leur peur de l’échec en formation.
Pour 11% de ces femmes, la mobilité a représenté un frein à l’accès à la formation.
10% des femmes évoquent des problèmes administratifs.
A noter que la crise sanitaire a aussi eu un impact négatif fort sur la formation professionnelle notamment en repoussant les dates d’entrée en formation.

 

Trophées Afpa Métiers pour ELLES
Composition du jury

 

  • Thierry Teboul – Directeur Général - AFDAS
  • Lisa Marteau - Lauréate Trophées 2021 - Agente entretien du bâtiment, perspective de création d’entreprise pour permettre le bien- être et l’émancipation des femmes
  •  Kelly (influenceuse carreleuse)
  • Laurent Kazmierczak - Chef de service communication DGEFP
  • Safia Tami - Directrice des partenariats et du recrutement Industreet
  • Christophe Brun - Directeur général NGE fondations - Référent mixité du groupe
  • Laurie Delhostal - Journaliste sportive - Présidente association « Femmes journalistes de sport »
  • Audrey Ellouk Barda - Déléguée Générale Formation Égalité - Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes
  • Pamela Veslot - Directrice formation Starbucks
  • Ana De Boa Esperança - Directrice Générale Institut Randstad

 

Les lauréates des Trophées « Métiers pour ELLES » 2022

 

  • Mellina BORAS, 35 ans (Grand-Est) Formation : Électricienne d’équipement du bâtiment

Après son bac économique et sociale, Mellina poursuit ses études par un BTS en Management des Unités Commerciales en contrat de professionnalisation dans la restauration.  Elle obtient par la suite une licence en marketing tout en travaillant dans une agence de recrutement spécialisée dans l’emploi des cadres. Elle intègre une collectivité comme chargée de mission au sein du service RH où elle travaille durant 5 années tout en validant une seconde licence en études territoriales appliquées option sciences politiques. 

A 25 ans, elle réalise qu’elle ne s’épanouit pas dans son travail et engage une lente évolution professionnelle pour être sûre de faire le bon choix d’orientation. Déjà attirée par les questions techniques, elle opte alors pour des postes d’assistanat dans le secteur du BTP pour varier du domaine administratif. C’est lors des travaux de construction de sa maison qu’elle a le déclic et développe une passion pour l'électricité. Après une période d’immersion en entreprise et de découverte du métier d’électricienne, Mellina intègre, fin 2021, la formation Afpa électricien d'équipement du bâtiment, au centre Épinal Golbey.

« Bizarrement j'étais sûre de mon choix, sûre d’avoir une valeur ajoutée. Un VRAI plus à apporter.  C’est un projet abouti auquel je tiens énormément. J’ai toujours eu cette sensation de jouer un rôle dans mes précédentes expériences professionnelles avec de vraies difficultés à me projeter sur le long terme.  Alors que sur le métier d’électricienne : les idées fusent ! »

 

  • Sylvie LAMY, 46 ans (Grand-Est) Formation : Conductrice du transport routier de marchandises sur tous véhicules

Entrée en apprentissage dans la boulangerie à 17 ans, Sylvie exerce dans ce métier pendant 16 ans, assurant les tournées de livraison. Devenue mère de famille, elle doit s’arrêter de travailler durant 5 ans, pour s’occuper de l’un de ses enfants atteint de mucoviscidose. Par obligation financière, elle se retrouve alors à reprendre une activité professionnelle dans l’aide à domicile pendant plusieurs années.

En 2021, elle décide de réaliser son rêve de conduire un camion et d’exercer le métier de chauffeur routier qu’elle souhaite faire depuis ses 14 ans et que son père lui avait interdit d’exercer. Elle se forme à l’Afpa Rethel au métier de conductrice de transport routier de marchandises sur tous véhicules. Pour cela, elle repasse à 46 ans son code B, et obtient la qualification transport matière dangereuse, et réussit toutes les épreuves de conduite et obtient devant un jury de professionnels toutes ses opérations professionnelles.

 « Actuellement j’assume entièrement mon choix, je n’ai aucun doute sur mes compétences et j’ai pu le prouver lors des stages en formation. Réussir me fait réussir, j’ai obtenu mon Titre Professionnel de Conducteur Routier sur Porteur, j’ai pu me confronter à la réalité lors de période d’application en entreprise, je vais en souriant en formation, car je me réalise et je tutoie ce moment où je vais pouvoir réaliser mon rêve. »

 

  • Léna MESNIER, 34 ans, (Provence-Alpes-Côte d’Azur). Formation : Mécanicienne réparatrice en marine de plaisance

Après un bac littéraire, Léna se forme en couture pour devenir costumière puis travaille à l'Opéra national de Montpellier. Par la suite, elle part faire le tour du monde avec son compagnon de l'époque moniteur de plongée. Vivant au bord de la mer, elle commence une formation sur le tas dans une voilerie. Elle découvre les métiers de la mer aux Caraïbes où elle se forme pour travailler dans la plaisance professionnelle.

Étant une femme, elle commence en tant qu'hôtesse à bord de voiliers mais ne perd pas de vue son rêve d’être matelot de pont. Cinq ans plus tard et un diplôme de capitaine en poche, elle devient enfin matelot. Malgré une expérience traumatisante lors d'une transatlantique, elle s’accroche à ses rêves. Son moral, des rencontres inspirantes et son entourage lui permettent de se remettre en selle. Elle découvre alors la salle des machines et comprend qu’elle a enfin trouvé sa place. Ses rencontres avec des femmes chef mécanicienne devenues ses mentors la renforce dans son ambition. Entrée en formation au centre Afpa de Pointe-Rouge pour préparer un CAP, Léna tient son objectif professionnel : devenir chef mécanicien dans la plaisance professionnelle.

« Je pense qu'aujourd'hui après seulement trois mois de formation, ma plus grande réalisation c'est de comprendre le fonctionnement d'un moteur. C'est une grande victoire. Il faut comprendre que nous les femmes n'avons pas accès à cette éducation. C'est quelque chose que j'ai beaucoup ressenti à mon arrivée en formation. En mecanique, comparé aux hommes de la formation, j'étais vraiment en retard pour la simple raison que j'ai reçu une éducation féminine. Aujourd'hui J'ai rattrapé ce retard et pouvoir expliquer a mes amies ce qu'est le joint de culasse est certainement ma plus grande réalisation ».

 

  • Héloïse CHAIGNE, 32 ans (Pays de la Loire). Formation : Métallière

Formée aux Arts Appliqués, Héloïse a étudié le design et le dessin. Devenue paysagiste-conceptrice, elle travaille pendant un an dans un bureau. En manque d'aventure, elle plaque tout pour faire du bénévolat sur le bateau l'Hermione. Après avoir navigué par tous les temps et traversé l'Atlantique Nord, elle ne se voit pas reprendre un travail dans un bureau.

Passionnée de vélo, et à la recherche d’un métier manuel, elle devient mécanicienne cycles. Pendant 4 ans, elle travaille dans des associations d'auto-réparation ou des ateliers de mécanique cycle. Dans ce milieu qui la passionne, elle est pourtant confrontée au sexisme, ses compétences sont sans cesse remises en question Elle abandonne alors ce métier et travaille pendant deux ans comme vendeuse en épicerie.

Elle a l’occasion de fabriquer son propre vélo. Cette expérience qui lui permet de concevoir et d’assembler des tubes d'acier, les découper, et les souder est une révélation. Avec la métallerie, Héloïse a trouvé un métier qui allie plusieurs de ses centres d’intérêt : le design et la création associée au travail manuel, et l'artisanat. En 2021, elle débute au centre Afpa de Saint-Nazaire une formation en métallerie serrurerie.

« J'ai eu la sensation de trouver enfin le métier que je cherchais et dans lequel je pourrais m'épanouir. Je sais en plus que c'est un métier qui recrute, je n'ai donc pas trop d'inquiétude à trouver un travail.
Des doutes, j'en ai encore. Pas forcément sur moi, mais sur l'accueil que la société va me faire. Me laissera-t-on prendre ma place ou cela sera-t-il encore une lutte ? Et pourtant, un des "effets secondaires" de cette formation, c'est l'évolution de mon assurance, et de mon estime de moi-même. J'ai énormément pris confiance en moi. Je suis sereine. Je ne doute pas du chemin que j'ai choisi. »

 

  • Laura PINAUDEAU, 31 ans, (Ile-de-France). Formation : Soudeuse.

Après un bac génie électronique puis un DUT mécanique aérospatiale, Laura part vivre au Qatar pendant un an. A son retour, elle a des problèmes de santé qui lui font enchaîner les périodes d’hospitalisation. A force de volonté, elle retrouve la santé et se forme alors à l’Afpa de Meudon au métier de technicienne supérieure en maintenance industrielle.

Seule femme et également la plus jeune de sa formation, elle obtient son diplôme. Lors de sa recherche d’emploi elle fait face à la discrimination en tant que femme et personne en situation d’handicap. Après avoir essuyé de nombreux échecs, elle réalise que ses compétences seules ne lui ouvriront pas les portes. Elle décide alors de se rendre indispensable pour augmenter ses chances de trouver un emploi et décide alors de suivre une formation de soudeuse au centre Afpa de Magnanville, le métier de ses rêves auquel elle a renoncé au lycée parce que ce n’était pas un métier pour les femmes.

« Soudeuse est un métier qui m’a toujours énormément attirée. Je n’avais pas de doutes. C’est plutôt les autres qui en avaient pour moi ! Mais j’ai la chance d’être une grande têtue. J’aime le monde de l’industrie, il me fait vibrer. Alors je fonce et je ne me pose pas trop de question ».

 

  • Julie CAZALS, 35 ans, Nouvelle-Aquitaine. Formation : Mécanicienne automobile.

Après un parcours au lycée marqué par des redoublements en seconde, puis en première, Julie quitte l’école et le domicile parental. Elle connaît alors la rue, la débrouille et enchaîne les petits jobs dans l’accueil, le ménage et les saisons de récoltes de légumes et de vendanges. La naissance de son enfant donne un nouveau sens à sa vie et lui fait changer sa façon d’envisager son avenir.

Attirée par la mécanique, elle retrouve alors peu à peu goût à ce métier, pour lequel elle avait eu un vrai coup de foudre dix ans auparavant lors d’un premier stage qui lui avait fait découvrir et apprécier l’ambiance de l’atelier. Un parcours en voiture de 2500 km entre Pau et l’est de la Pologne, où elle est seule conductrice la pousse un peu plus vers cette voie. Une façon aussi de renouer avec sa passion pour les métiers manuels acquise auprès de son père durant son enfance.

Elle intègre prépa-compétence, un mois de stage sur un plateau technique en mécanique la conforte dans son choix. En 2021, elle entre en formation au centre Afpa de Pau où elle débute une formation dans le métier de mécanicienne automobile.

« Sûre et certaine de moi concernant ce choix de métier. J'ai toujours été plus à l'aise dans un milieu masculin. J'ai mis du temps à trouver ma voie mais maintenant que j'y suis, je fonce ! Et je ne suis pas déçue. »

 

Contact presse Afpa Nationale :

Valérie Garcia - 01 48 70 54 66/06 19 09 81 80