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Témoignage 15/02/2020

Yannick DELPECH, portrait et témoignage

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Yannick DELPECH

  - 42 ans

Formateur parachèvement au centre Afpa de Pamiers

Nous faisons évoluer le contenu de la formation en temps réel, cela nous permet d’être au plus près des attentes des entreprises du secteur.

En bref

Rien ne prédestinait Yannick à devenir formateur. Il a commencé sa vie professionnelle dans le bâtiment en étant maçon pendant 11 ans dans une petite entreprise : un métier vocationnel et passionnel. En 2015, suite à un problème de santé, il est contraint de reconsidérer son activité professionnelle et de se reconvertir. Ainsi, durant plusieurs années, Yannick s’exercera à la polyvalence : commercial, monteur d’échafaudage, gérant de magasin, opérateur en usine… Il multiplie les expériences.

En 2016, il apprend que le centre Afpa de Pamiers cherche un formateur Agent d’Entretien du Bâtiment (AEB). Riche de son expérience éclectique, Yannick n’hésite pas une seconde et saisi cette opportunité : qui fût la première d’une longue série. En effet, suite à cela, Yannick fût aussi formateur Carreleur, Peintre du Bâtiment, Plaquiste mais aussi formateur en Maçonnerie.

 

Un secteur secondaire dominant et dynamique

Le secteur industriel est fortement représenté à Pamiers : les usines y sont nombreuses. Yannick les connait bien puisqu’avant d’être formateur à l’Afpa, il a travaillé pour certaines d’entre elles.

« Sur le territoire, de nombreuses entreprises font appel à des intérimaires pour leurs activités notamment pour des activités de parachèvement. De fait, il y a un important turnover et former en interne est une perte de productivité considérable pour les entreprises. En accueillant des collaborateurs déjà formés en amont, elles s’assurent d’avoir des équipiers opérationnels tout de suite ».

C’est ainsi qu’en 2017, Yannick, épaulé des équipes de l’Afpa créé une nouvelle formation à Pamiers : celle d’Agent de Parachèvement, une proposition résolument ancrée dans les besoins du territoire.

La formation a été construite au plus près des conditions réelles de travail, ce qui permet une meilleure professionnalisation des apprenants.
« Grâce aux contacts que j’ai dans les usines, nous faisons évoluer le contenu de la formation en temps réel. Cela nous permet d’être au plus près des attentes des entreprises du secteur. » explique Yannick.

 

Un formateur à l’investissement sans limite

Qu’est-ce que vous aimez le plus dans le rôle de formateur ?

« D’abord, ce que j’ai aimé, c’est que je ne connaissais pas. J’ai appris, c’était totalement nouveau pour moi. Ce que j’aime beaucoup dans ce métier c’est aussi d’aider, d’accompagner, de transmettre. Lorsque je vois des stagiaires progresser, c’est la meilleure satisfaction que je puisse en tirer. J’aime l’idée selon laquelle j’aide des personnes à trouver leur voie, à évoluer et à s’épanouir. »

 

Quelle relation entretenez-vous avec les stagiaires ?

« Cela dépend de la formation. En fait, j’attache beaucoup d’importance à ce que le contenu de la formation mais aussi les à-côtés reproduisent au plus près les conditions en entreprise. Par exemple, dans les entreprises industrielles, la hiérarchie compte beaucoup. Alors j’instaure un véritable rapport de subordination et le vouvoiement est obligatoire. A l’inverse, le secteur du bâtiment est plus fraternel et moins codifié alors j’autorise le tutoiement et les rapports sont moins formels. Pour moi, transmettre les codes professionnels est aussi important que transmettre les connaissances et les compétentes techniques. Aujourd’hui, les savoir-être sont très regardés par les entreprises. »


L’investissement de Yannick dans son rôle de formateur va d’ailleurs au-delà de l’apprentissage. En effet, il accorde une attention toute particulière à la cohésion de groupe. Il a ainsi initié des teambuilding en début de formation.

« Habituellement, j’organise une randonnée d’une dizaine de kilomètres avec les stagiaires, ponctuée d’activités en tout genre. C’est l’occasion pour tous d’apprendre à se connaître. C’est au travers d’un match de football ou autour d’un déjeuner collectif que la cohésion de groupe se créé.
Lorsque cela m’est possible, j’organisme systématiquement ce genre de journée et tout au long du parcours, il sera très appréciable d’avoir un groupe soudé. » conclue Yannick.


Témoignage recueilli par Mélinda Saffon, Chargée de communication digitale

 

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