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Témoignage 05/12/2016

Vincent Balaguer : formateur au long cours

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Vincent Balaguer

  - 51 ans

formateur itinérant travail des métaux

« Si je n’avais pas intégré le dispositif itinérants, je ne sais pas si je serais resté à l’Afpa. Ça m’a sauvé professionnellement ! »

En bref

Le dispositif itinérants peut parfois être un bon moyen pour relancer son activité tout en faisant évoluer sa pratique professionnelle. La preuve avec Vincent Balaguer, formateur soudeur, tuyauteur et agent de fabrication d’ensembles métalliques.

« Si je n’avais pas intégré le dispositif itinérants, je ne sais pas si je serais resté à l’Afpa. Ça m’a sauvé professionnellement ! », affirme d’emblée Vincent Balaguer. En 2012, alors qu’il exerce depuis près de 14 ans au centre de Saint-Etienne (Loire), ce formateur soudeur de 51 ans voit brusquement son activité se réduire comme peau de chagrin, après la perte d’un appel d’offre régional.


Formateur aux quatre coins de la France


« On me proposait bien un autre poste de sédentaire dans le sud de la France, mais, pour ma famille, cela signifiait quitter notre maison, nos amis, nos repères, sans certitude aucune que cette situation ne se reproduise pas quelques années plus tard… » Pour préserver son activité et permettre aux siens de conserver leur environnement, ce père de quatre enfants, dont deux encore à charge, choisit donc au début 2013 de se tourner vers le dispositif itinérants.

Depuis lors, les missions s’enchaînent. D’abord sur le quart sud-est de la France (Marseille, Lyon, Bourg-en-Bresse, etc.), jusqu’à s’élargir au reste du pays : Amiens, Pau, Toulouse, Limoges, Beauvais, Paris…

« Alors qu’en principe les missions qu’on nous confie sont d’une semaine à 15 jours, j’effectue souvent des actions longues, analyse-t-il : 15 semaines à Reims, 14 à Montpellier, 16 à Marseille… Cela s’explique soit par un remplacement de longue maladie, soit par une période de transition en attendant le recrutement d’un nouveau formateur, soit par une augmentation pure et simple de la demande de formation… »

 

L'itinérance : une seconde jeunesse

Mais ces voyages ne sont pas une nouveauté pour Vincent. Entre 1987, date à laquelle ce sétois d’origine obtient son titre professionnel à l’Afpa de Saint-Jean de Védas (Hérault), et 1998, Vincent Balaguer a travaillé en intérim dans les secteurs du nucléaire, du pétrole, de l’agroalimentaire et des produits pharmaceutiques, ce qui l’a obligé à beaucoup se déplacer.

« En fait, explique-t-il aujourd’hui avec un brin d’ironie, en intégrant le dispositif itinérants, je reprends ce que j’ai déjà fait étant plus jeune. Et même si je perds en termes de qualité de vie familiale, d’une certaine manière, je retrouve une seconde jeunesse ! »

Alors qu’il avoue aujourd’hui avoir « considérablement fait évoluer sa pratique professionnelle au regard de ce qui se fait dans les autres centres », Vincent estime que le dispositif itinérants aura un rôle de plus en plus important à jouer au sein de l’Afpa. « L’avenir nous dira sans doute si j’ai raison. Mais ce qui est sûr, c’est que d’un point de vue personnel, mon avenir, je le vois dans le dispositif. Et pas ailleurs !... »  

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