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Témoignage 06/05/2025

Une nouvelle vie professionnelle grâce à l’alternance

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Paquito Faré

  - ans

Technicien en usinage

Grâce à l’alternance, j’ai eu la possibilité de suivre la formation de mon choix tout de suite. Une entreprise m’a ouvert ses portes et m’a permis de passer deux titres professionnels avec l’Afpa.

En bref

Paquito a trouvé une nouvelle voie professionnelle grâce à l'alternance. Ancien agent de sécurité incendie et sapeur-pompier volontaire, il a dû se réinventer après une maladie grave. Aujourd'hui, il est technicien en usinage, un métier de passion qu'il a appris entre les ateliers de formation du centre Afpa et l’entreprise qui l’a embauché. 

Un parcours de résilience et de passion

Quand sa maladie le plonge dans trois ans d’arrêt, suivis d’une inaptitude aux métiers de la sécurité, Paquito ne se laisse pas abattre. De nature persévérante et curieuse, il déniche rapidement un nouveau métier qui le passionne : l’usinage.

Paquito dans l'atelier usinage au centre Afpa de Belfort« Quand j’ai pris un travail d’assistant administratif après mon arrêt, j’ai rapidement su qu’il me fallait plus !  J’ai donc réfléchi à une reconversion. Je suis quelqu’un qui se pose toujours beaucoup de questions, notamment sur mon environnement et sur la manière dont les choses sont fabriquées… En regardant des vidéos en ligne, je suis tombé sur des procédés de fraisage et de tournage, c’était très intéressant. J’avais aussi repéré beaucoup d’offres d’emploi dans ce secteur ».

Pour confirmer son projet, Paquito a bénéficié d’une immersion dans l’atelier de formation Usinage au centre Afpa de Belfort, dans le cadre de Prépa compétences. 

« Cette expérience m’a conforté dans mon choix. J’étais encadré par une formatrice pleine de savoirs ! La formation « opérateur régleur en usinage » était très demandée, il y avait une liste d’attente d’un an. Je me suis donc renseigné sur la possibilité de la suivre en alternance. J’ai mis un mois environ pour trouver une entreprise et j’ai démarré ma formation dans la foulée ».

Un double diplôme grâce à l’alternance

Paquito est convaincu de la pertinence de l’alternance pour apprendre un métier. A 15 ans, il avait déjà obtenu son premier CAP de cuisinier avec ce dispositif. 

Paquito dans l'atelier usinage au centre Afpa de Belfort" La force de mon parcours est l’alternance ! Ce dispositif est un équilibre parfait entre la théorie et la pratique, et correspond parfaitement à la demande du marché du travail en France. A l’Afpa, on apprend les bases du métier, ensuite il est possible de se spécialiser. En fonction de la taille de l’entreprise, l’alternance permet de s’ouvrir à beaucoup de choses différentes. Au début de mon parcours j’étais loin d’imaginer ce qu’est vraiment ce métier. J’ai beaucoup appris et j’apprendrai toujours » !

Après avoir obtenu son premier titre professionnel « Opérateur régleur en usinage » de niveau 3 (CAP/BEP), Paquito a choisi de se lancer un deuxième défi : passer le titre de Technicien en usinage de niveau 4 (Bac pro).

« J’avais envie de poursuivre avec 6 mois de formation pour avoir le niveau bac. Mon employeur était tout à fait d’accord et m’a soutenu dans ce choix ». 

Un avenir professionnel prometteur malgré les défis

Paquito a à cœur de donner de son temps, partager son vécu et démontrer que malgré « la grosse baffe » qu’est une maladie grave, il est possible de rebondir. 

« Il y a des jours où le corps ne répond pas, des jours plus difficiles que d’autres. En usinage, on reste beaucoup debout, mais il est tout à fait possible d’adapter les postes de travail, avec des assises semi-debout, des outils mécaniques et électroportatifs… 
Des ergothérapeutes peuvent venir sur le lieu de travail pour adapter chaque poste et chaque tâche, on vise l’autonomie à 100% ! Il est très important de bien se renseigner pour être accompagné au mieux. Des structures comme Cap emploi, la médecine du travail et l’Agefiph sont là pour ça ».
 

Aujourd’hui Paquito est confiant pour l’avenir. Des entreprises l’appellent et des entretiens sont prévus.

« Je ne m’en rendais pas compte au départ, mais maintenant, à la fin de mon parcours, je me dis que je suis libre ! Si une entreprise qui correspond à mes aspirations souhaite m’ouvrir ses portes, je suis prêt » !

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