En bref
Depuis longtemps, Sylvie Widar en rêvait : travailler le cuir tout en restant dans l’univers des chevaux. Aujourd’hui, devenue sellier harnacheur, son vœu s’est réalisé.
Puis tout s’enchaîne très vite. Un local qui se libère à Aurillac, bien placé, loyer modéré, Sylvie saisit l’opportunité et ouvre sa boutique le 1er juillet 2014, dès la fin de son stage.
« J’ai préparé mon installation en même temps que je finissais ma formation un peu démunie face aux démarches de création d’entreprise. » Les débuts de L’atelier du sellier sont prometteurs, la clientèle variée, des cavaliers, beaucoup de chasseurs…
Des débuts prometteurs
« Je faisais de tout. Quand on sait travailler le cuir, faire des rênes ou une laisse pour chien c’est pareil. La formation m’a appris à m’adapter, à évoluer en me faisant connaître toutes les techniques. À moi maintenant de les combiner pour trouver à chaque fois la meilleure solution. Je ne m’ennuie jamais », assure-t-elle, se sentant capable désormais de fabriquer ou de réparer toutes les pièces en cuir nécessaires à l’équipement d’un cheval ou indispensables à la conduite d’un attelage : selles, harnais licols, rênes, brides.Un savoir-faire utile aussi pour réaliser de la petite maroquinerie et pour s’adapter à toutes les demandes. « Que du cousu main », insiste-t-elle, « c’est plus résistant ».
Découvrez la suite du témoignage de Sylvie Widar
- Un nouveau départ (publication le 26/02)