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Fil info 21/01/2020

« ELOCE » n’est pas l’anagramme d’« ECOLE » sans raison.

« ELOCE » n’est pas  l’anagramme d’« ECOLE » sans raison.

« ELOCE est un dispositif innovant et disruptif des modèles d’apprentissage traditionnels » indique Laurence Nottelet, Directrice Régionale de l’Ingénierie.

ELOCE offre un environnement de formation novateur : une organisation apprenante où tous les membres apprennent les uns des autres favorisant l’intelligence collective et l’adaptation permanente à l'environnement.

L’apprentissage par le passage traditionnel des « savoirs théoriques » vers des situations de « mise en application » en milieu professionnel est inversé : c’est à partir de situations de travail que les apprenants créent et développent leurs connaissances, leurs savoir-faire et savoir-être liés au métier.

 

« Avec ELOCE, nous attachons de l’importance à :

- Favoriser le plaisir d’apprendre et le bien-être en formation ;

- Améliorer la qualité et la performance de la formation dans l’atteinte des objectifs fixés ;

- Développer l’employabilité et le maintien en situation d’emploi, malgré les évolutions métiers. » explique Aude Schiavi, Cheffe de projet ELOCE.

 

Une démarche projet dans un contexte de commande réelle.


 « L’apprentissage en mode projet est une des spécificités importantes du dispositif ELOCE car il constitue le principal support à la mise en œuvre de l’approche pédagogique : l’apprentissage expérientiel. Sa plus-value est étroitement liée à l’environnement dans lequel il est mis en œuvre et à la place donnée à chaque acteur. » introduit la Direction Régionale Afpa Occitanie.

Les projets dans ELOCE sont des projets réels, issus de commandes internes ou externes (entreprises partenaires). Ils représentent pour les apprenants des activités avec des buts concrets et sont sources de motivation, d’implication et d’attention. L’engagement pris vis-à-vis des commanditaires développe leur sens des responsabilités.

« Dans ELOCE, l’apprentissage en mode projet est une entreprise collective gérée par un ou plusieurs sous-groupes, dans laquelle le rôle et la place du formateur et de l’apprenant sont transformés : le formateur devient un « Learning Guide », avec une fonction d’accompagnateur et de manager, l’apprenant quant à lui est un collaborateur. Ce changement replace l’équipe dans un environnement et une posture professionnels tout en renforçant l’investissement. » explique Aude Schiavi.

Les missions et activités sont réparties en fonction des capacités et des intérêts individuels, des objectifs de formation et visent l’implication de chacun.

L’organisation invite à la collaboration et à la coopération avec les personnes de son service mais aussi avec ceux des autres services. Leurs actions s’inscrivent dans une démarche interdisciplinaire. À titre d’exemple, pour l’entreprise « All By Fouta », les collaborateurs Elociens du service commerce, distribution et assistanat (Assistant Commercial, Négociateur Technico-Commercial, Employé Commercial en Magasin, Manager d’Univers Marchand, Conseiller Client) ont travaillé ensemble dans le cadre d’un plan de développement de l’entreprise. Ils ont ainsi assuré plusieurs actions : réimplantation de l’espace de vente, inventaires, assistanat commercial et marketing en français et anglais, vente sur un salon à Paris… 

De plus, la fréquence des entrées et sorties au sein d’une même formation amène des pairs plus expérimentés à travailler avec des novices, ce qui les conduit à un changement de posture : l’apprenant devient tuteur. Cette évolution dans l’entreprise ELOCE est valorisante et renforce l’estime de soi. 

 

Une progression pédagogique organisée en trois temps : mise en œuvre de l’activité, réflexivité, conceptualisation.

 

  • Concrètement, comment l’apprentissage en mode projet se met-il en place ?

« Un commanditaire présente à l’équipe son besoin et le projet proposé ; en fonction des projets l’équipe peut être pluridisciplinaire (secrétaires, commerciaux, designers…).

Le Learning Guide structure les étapes du projet autour de missions professionnelles en lien avec les compétences visées par la formation et il les présente à ses équipes. Ces missions sont préparées avec et par les collaborateurs-stagiaires au cours de séances de travail dédiées. Elles s’organisent dans une démarche pédagogique active : elles invitent à des activités de recherche, mobilisent la coopération et favorisent la créativité. » explique l’équipe pédagogique.

 

Pendant la réalisation des missions, le Learning Guide accompagne les collaborateurs dans leur apprentissage et les guide dans les actions à mener. Pour ce faire, il peut s’appuyer sur des stagiaires plus expérimentés. Chaque semaine des « check point » sont réalisés pour sécuriser l’avancée du projet, l’acquisition des compétences, relever les points forts et travailler autour des difficultés rencontrées.

 

À l’issue des missions, un travail d’analyse des pratiques est réalisé avec l’équipe pédagogique pour :

- Les aider à prendre conscience de leur fonctionnement individuel et collectif, des compétences développées, de leurs atouts et axes d’amélioration ;

- Pour formaliser les bonnes pratiques. 

 

  • Pouvez-vous partager avec nous des exemples de projets sur lesquels les Elociens ont œuvré ?

« Il y en a eu beaucoup depuis le démarrage, il est difficile de choisir !

Il y a eu la création d’un site web pour l’entreprise Santé Plus, de la prospection commerciale pour le lancement du site Toulouse E-Sport Concept avec de l’accueil sur un salon, la création d’un kit de documents à afficher pour tous les salons de coiffure Bruno Flaujac, l’organisation d’une fête des voisins d’entreprises d’une zone industrielle, la participation à la production d’un documentaire réalisé par Guy Perra relatant l’apprentissage d’un instrument de musique… » précisent les Directeurs des ELOCE Center, Véronique Lacanette (Balma) et David Bulgheroni (St-Jean-de-Védas)

 

En interne, les projets sont aussi variés : un reportage sur les soft skills par les Monteurs Audiovisuel ou encore, le projet « Conciergerie Home Help » qui a réuni les services gestion, comptabilité, commercial et informatique (Négociateur Technico-Commercial, Comptable-Assistant, Employé commercial en magasin, Manager d’Unité Marchande, Conseiller Relation Client à Distance, Développeur web et web mobile, Concepteur Développeur d’Applications).

 

L’agilité, l’adaptation, la créativité, le sens de l’innovation, l’esprit d’initiative et d’entreprise, la curiosité, le goût d’apprendre : ces compétences que les recruteurs recherchent.  


Les soft skills, aussi appelées compétences douces sont complémentaires aux hard skills. C’est la combinaison des deux qui permet à l’individu de s’adapter à son environnement professionnel et d’évoluer avec lui pour faire face aux différents changements. 

 

Les soft skills sont des compétences relationnelles et émotionnelles qui permettent de mieux collaborer avec les acteurs de son environnement, de se développer, d’être plus impliqué.

Il en existe un certain nombre, certaines communes à la plupart des métiers, d’autres plus spécifiques. On retrouve assez souvent la collaboration à distance, l’agilité et l’adaptation, la créativité et le sens de l’innovation, l’esprit d’initiative et d’entreprise, la curiosité et le goût d’apprendre. 

 

  • Pourquoi les entreprises s’intéressent-elles aux soft skills ?

« Depuis plusieurs décennies, on assiste à l’accélération de deux phénomènes : une mutation de l’environnement socio-économique liée aux évolutions technologiques et informatiques et une intensification de la concurrence et de la compétition (recherche de la meilleure performance, des meilleurs délais aux meilleurs coûts).

Pour faire face à cette mutation et aux mouvements permanents, les employeurs recherchent des compétences spécifiques chez leurs salariés : ils doivent être capable de s’adapter aux multiples changements, de mettre en place des démarches de résolution de problèmes, d’être plus performants dans leurs activités, dans leurs collaborations ou leur productivité. 

Ainsi, s’ils restent attachés à un profil de professionnels qualifiés, uniquement porteurs de savoir-faire cela ne suffit plus. Les soft skills apparaissent donc comme des incontournables ! » précise Aude Schiavi.

 

  • Comment l’apprentissage et le développement des soft skills se font-ils dans ELOCE ?

Au sein d’Eloce, les soft skills sont travaillées au travers de projets et d’ateliers spécifiques proposés à la carte en fonction des besoins : confiance en soi et gestion du stress, communication, efficacité dans la conduite de ses activités et de ses projets (mind mapping), performance et adaptabilité en formation et en emploi (stratégies cognitives et métacognitives).

Ces ateliers sont conduits par des coachs dédiés, qui en fonction des spécificités utilisent des méthodes dynamisantes telles que le théâtre d’improvisation et/ou la production de vidéos.

« De par son organisation et l’ensemble des activités proposées, Eloce est un catalyseur de softs skills, il contribue à développer : l’intelligence relationnelle, les capacités de communication, et la créativité. » conclue Aude Schiavi.

 

 

« ELOCE c’est l’Energie Libérée par l’Ouverture vers la Coopération et l’Engagement dans l’action »

 

  • Globalement, comment les stagiaires réagissent-ils à la pédagogie ELOCE ?

« Ils sont très enthousiastes, mobilisés, investis, plus concentrés lorsqu’ils travaillent en mode projet. La synergie au sein du groupe/sous-groupe et l’émulation que cela créé est vraiment appréciable. C’est une vraie plus-value pour travailler sur la posture professionnelle » confie Héléna Courger, Formatrice Assistant Ressources Humaines.

 

« Travailler sur des projets concrets avec un cahier des charges clair et précis, des livrables, des deadlines définis permet aux apprenants de se mettre dans des conditions réelles d’exercice du métier. Ils sont motivés par la diversité des projets » explique David Lacour, Formateur Monteur Audiovisuel.

 

« C’est très enrichissant. Les collaborations avec les professionnels sont l’opportunité d’autres partenariats avec des propositions d’accueil en entreprise pour les POE (Périodes Opérationnelles en Entreprise). Leur participation aux ateliers soft skills a permis de lever des freins au niveau de la confiance en soi et d’acquérir des outils pour la mémorisation. » complète Béatrice Gauzy, Formatrice Conseiller Relation Client.

 

« Le plus remarquable est sans doute le changement constaté dans notre relation au stagiaire et vice-versa. Nous avons un rapport de collaborateurs et les relations sont plus conviviales car elles s’inscrivent dans un objectif commun de productivité. » conclue David Bulgheroni, Directeur ELOCE Center Montpellier-St Jean de Védas.  

 

David Bulgheroni – Montpellier St Jean de Védas - David.Bulgheroni@afpa.fr – 0668221486
Véronique Lacanette – Toulouse Balma - Veronique.Lacanette@afpa.fr – 0671210527