En bref
Allier mécanique, électronique et informatique, c’est le rôle de l’automaticien. En charge de la chaîne de production, il établit et teste des programmes sur des machines pour toute entreprise qui intègre des processus d’automatisation. Pourtant indispensable, sa visibilité n’est que très récente.
Marc Ganjoueff, formateur automaticien à l’Afpa présente le profil des stagiaires qui apprennent ce métier dans le centre d’Istres : «nous recevons beaucoup de personnes en reconversion. A minima, ils doivent justifier d’un niveau de terminale et réussir les épreuves de logique ». Les futurs automaticiens sont formés 11 mois, avec 8 semaines en entreprise. A l’issue, les meilleurs sont embauchés comme chef de projet, et les rémunérations sont souvent avantageuses car l’automaticien est un profil rare, sollicitant des compétences multiples.
De plus en plus d’outils se digitalisent, ce qui dépoussière son activité. « Les machines se complexifient », commente Marc depuis 7 ans formateur au centre d’Istres. « Aujourd’hui, d’une même chaîne de fabrication peuvent sortir plusieurs modèles, on aura parfois besoin de plusieurs personnes par automate. Notre métier est aussi amené à se pencher sur l’intelligence artificielle ou encore la robotique, voire le codage. »
Pour ceux qui sont intéressés par ce métier pluridisciplinaire, une prochaine formation ouvre le 2 juillet 2018 au centre Afpa d’Istres.
Pour s’inscrire, on écrit à recrutement.istres@afpa.fr