En bref
Depuis longtemps, Sylvie Widar en rêvait : travailler le cuir tout en restant dans l’univers des chevaux. Aujourd’hui, devenue sellier harnacheur, son vœu s’est réalisé.
« En temps que cavalière, je connaissais ce métier car je m’adressais à des selliers pour mon matériel et dans mon premier travail, de cavalier soigneur dans un club hippique, j’avais appris à réparer et entretenir le matériel. » Coup de chance, en pianotant sur internet, elle trouve une formation de sellier harnacheur à proximité de chez elle, au centre Afpa de Decazeville.
Une place à prendre
Installée dans la Cantal, Sylvie est en fin de droits mais Pôle emploi se montre réticent à financer une formation dans un secteur qui ne compte guère d’offres d’emploi. Malgré cela, Sylvie persévère dans son projet de reconversion.Elle sait que le sellier harnacheur est rarement salarié mais le plus souvent artisan indépendant. La France compte 720 000 équidés destinés aux activités de sport et loisirs et le secteur est en plein essor.
Sylvie a les pieds sur terre, elle a étudié la faisabilité de son projet car elle a besoin de gagner sa vie. Elle a mené sa petite enquête, téléphonant aux centres équestres de la région pour leur expliquer son projet. À chaque fois, elle reçoit un accueil favorable d’autant que le sellier d’Aurillac vient de décéder. Pas de remplaçant. La place est à prendre.
Découvrez la suite du témoignage de Sylvie Widar
- Un rêve devenu réalité (publication le 24/02)
- Des débuts prometteurs (publication le 25/02)
- Un nouveau départ (publication le 26/02)