Monteur graphiste vidéo

Monteur graphiste vidéo

Le métier

Le secteur audiovisuel  comptait en 2014 environ 180 000 actifs dont la moitié en tant qu'intermittents du spectacle.

Sur ces 180 000 actifs, environ 5500 sont des professionnels du montage image et son.

L'Ile-de-France joue un rôle majeur dans l'économie du cinéma français. La région concentre 90 % des industries techniques du cinéma et de l'audiovisuel français, ainsi qu'une très grande partie des professionnels. 

Êtes-vous fait pour ce métier ?
Le monteur graphiste vidéo transforme les images et sons bruts en œuvre audiovisuel. Sa base de travail : les « rushs ». Objectif : en faire des clips, spots publicitaires, sujets pour journaux TV, films institutionnels ou documentaires. Pour cela, il corrige des plans, ajuste le son, réalise des trucages ou des effets visuels et effectue un montage.
Découvrir la formation

Que fait-il concrètement ?

Le/la monteur/euse graphiste vidéo met en forme des images et des sons bruts afin d'agencer des séquences destinées à une diffusion télévisuelle, cinématographiques ou autres vecteurs de diffusion.

Il/elle travaille en aval de la phase « prise de vue/tournage » et en amont de la postproduction sonore et de la diffusion/exploitation du produit.

A partir d'un cahier des charges ou d'instructions, et sous la responsabilité d'un producteur, d'un journaliste ou d'un réalisateur, il/elle prend en charge le travail de montage d'un projet audiovisuel.

Les projets sont de dimensions très variables : des sujets courts pour les journaux télévisés ou d'autres émissions d'actualité (sportives notamment)..., des sujets de durée variable dans le cadre de la communication interne d'une société ou pour des Web TV, Web agency..., des films institutionnels ou des documentaires.

A terme, le/la monteur/euse graphiste vidéo peut prendre en charge le montage de clips vidéo, spots publicitaires et autres produits de promotion et être sollicité/e pour le montage de produits longs (téléfilm par exemple).

Le/la monteur/euse graphiste vidéo réalise des effets visuels, des trucages et des montages en “multicouches” (appelés “compositing”) et toute une gamme d'interventions d'amélioration d'un montage réalisé (“nettoyage”, corrections, modifications techniques).

Les horaires de travail peuvent être très variables.

Ils vous en parlent

David Vernier est formateur d'opérateurs de prise de vue, au sein d'une formation menée en partenariat avec l'INA. Diversité et exigence caractérisent le métier.

Aptitudes recherchées : bonne perception des couleurs, culture télévisuelle et cinématographique, capacité et goût du travail en équipe (écoute, propositions, adaptabilité), organisation.