Témoignage 18/06/2016

Christelle Pereira, peintre et plaquiste

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Christelle Pereira

  - 36 ans

plaquiste

« Un chantier de plaquiste, c’est comme un grand jeu de lego », Christelle Pereira, plaquiste.

En bref

Sur les chantiers, Christelle Pereira aime toucher à tout : construire, agencer, embellir. Devenir peintre, puis plaquiste, était chez elle une vocation profondément enracinée.

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« J’aime bricoler » affirme Christelle Pereira. « Peindre, coller les papiers-peints, réaliser les petits travaux d’une maison, c’est quelque chose qui m’a toujours plu, que je fais aussi bien pour moi que pour mes parents ou mes amis. »

Alors, même si elle ne s’est pas toujours projetée comme ouvrière du bâtiment (elle a d’abord travaillé dans la vente puis en maison de retraite comme aide-soignante), devenir peintre, puis plaquiste, est devenue une évidence pour elle. « En fait, le bâtiment m’a toujours attirée. D’ailleurs mon père était maçon. Suivre ces formations à l’Afpa, c’était un peu, pour moi, revenir à l’essentiel. »

 

Peintre et plaquiste, de formation en formation

Elle savait qu’il y avait des débouchés pour elle, les horaires lui convenaient, elle pouvait exercer près de sa famille : le choix a été vite fait. Christelle Pereira est devenue peintre en bâtiment. Cela fait six ans qu’elle travaille pour le même artisan, environ huit mois par an.

De chantier en chantier, elle a étendu le champ de ses compétences ; le plâtre l’a intéressée de plus en plus, son patron l’a encouragée à s’y former pour de bon ; elle est de nouveau entrée en formation, et devenue plaquiste. Aujourd’hui, elle s’adapte aux commandes : elle travaille parfois comme peintre, parfois comme plaquiste. Plus tard, elle envisagera peut-être de devenir, en plus, carreleuse : elle aime toucher à tout.

Mais pour le moment, il s’agit surtout de renforcer son expérience, de prendre le temps de maîtriser le métier. Dans cinq ou six ans, elle se mettra sans doute à son compte : soit fondant sa propre entreprise, soit reprenant celle de son patron actuel, qui lui en a déjà parlé.

 

« Un chantier de plaquiste, c’est comme un grand jeu de lego »

Être plaquiste nécessite de la force et de l’endurance : les plaques sont grandes, lourdes, et les plaquistes sont souvent seuls sur leurs chantiers. « Mais pour peu qu’on ait la volonté, qu’on connaisse les bons gestes, qu’on adopte les bonnes positions… ce n’est plus vraiment un problème. » La preuve : Christelle Pereira corrige aisément les personnes qui se permettent de douter d’elle – « d’ordinaire tout se passe bien, mais si un collègue fait mine de douter de mes capacités, je lui montre que je suis meilleure que lui – après, les choses rentrent dans l’ordre. »

Christelle Pereira aime particulièrement les gros chantiers – dans son entreprise, elle en gère environ deux par an. « C’est comme un grand jeu de lego », explique-t-elle. « Quand on arrive parfois dans de vieux appartements, il faut tout détruire – toutes les cloisons. C’est déjà quelque chose. Ensuite, tout reconstruire, différemment, proprement. Quand on arrive, ce sont des ruines ; quand on part, ce sont des appartements tout neufs, complètement différents de ce qu’ils étaient au départ. Alors là, forcément, on est content. »

 

Peintre et plaquiste, au travail comme à la maison

Peintre et plaquiste, Christelle Pereira l’est aussi chez elle – et aussi maçonne, carreleuse, couvreuse... Il y a sept ans, elle a décidé de réaliser un de ses rêves : elle a acheté, avec son mari, une vieille longère à rénover. « Au départ, c’était une vraie ruine – quatre murs et c’était tout, ni eau chaude, ni toilettes, tout délabré… Nous avons mis deux ans et demi à refaire la toiture ; là, elle est prête. Dans un an ou deux, nous pourrons y vivre. Presque toute l’isolation du rez-de-chaussée est réalisée, les chapes aussi, les plâtres de l’étage… C’était un projet un peu fou au départ. Et honnêtement, oui, c’est fou : nous y passons tout notre temps libre, week-ends et vacances compris. Mais bon… c’est aussi une immense satisfaction. »

On ne devient pas plaquiste par hasard, mais parce que ce métier résonne avec nos aspirations personnelles. « Si vous avez vraiment envie de vous lancer, surtout, allez-y à fond, sans hésiter », souhaite-t-elle dire aux futurs plaquistes. « Tant que vous avez le caractère et l’envie, foncez. »

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